jeudi 19 octobre 2017

Entrée à L'université : Des formations à plusieurs vitesse au coeur des débats

Second round. Après la coupure estivale, le ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation relance, en cette rentrée, la concertation sur le contrat de réussite étudiant. Onze groupes de travail sont chargés de trouver "des solutions concrètes" pour améliorer l’entrée dans le premier cycle universitaire. Avec toujours un mot tabou, celui de sélection

A lire : un article d'éduc pro, cliquez ici

QUE FAIRE DES BACHELIERS PROFESSIONNELS ?

En filigrane, c'est bien la question de la poursuite d'études des bacheliers professionnels et technologiques qui se pose. "La phrase du président est un peu cash, mais elle déconstruit le discours consistant à dire que le bac est un passage suffisant pour intégrer la filière de son choix. Cette idée est hypocrite, dans la mesure où il n'y a pas un bac mais des bacs", observe Stéphane Leymarie, secrétaire général de l'Unsa Sup' Recherche.
"Il y a l'idée sous jacente que les bacheliers professionnels ne sont pas aptes à entrer en licence à l'université", estime Pierre Chantelot, secrétaire national du Snesup-FSU. "Avec deux options qui se profilent : soit on leur donne une année de remise à niveau soit on les met ailleurs", précise-t-il.
Plusieurs solutions sont évoquées pour ces bacheliers : un travail plus fin sur l'orientation – avec la mobilisation de services civiques dans les lycées –, une augmentation des places en STS et DUT, la construction de licences professionnelles en trois ans, des dispositifs de remédiation – type année zéro ou de propédeutique –, voire la création d'un nouveau cursus dédié, éventuellement en apprentissage.

Bonne fête de Noël

Nous sommes au seuil deNoël. Chacun s’active pour  organiser, et je n'en doute pas,  pour se préparer intérieurement     à vivre ce temp...