Mesdames,Messieurs,
Je suis heureux de transmettre aujourd’hui le patrimoine de la communauté Renasup,patrimoine intellectuel,culturel,spirituel ,matériel et surtout celui formé par les compétences professionnelles salariées ou bénévoles mises au service de la mission. J’ai accompagné Renasup jusqu’à sa econnaissance d’organisme de l’enseignement catholique dans le statut de l’enseignement catholique en France publié le 1er juin 2013.
Le 3 septembre 1997 l’assemblée générale constitutive de Renasup adoptait le statut fondateur.Dans la corbeille,la reprise de l’initiative du club d’innovateurs fondé au sein de l’unetp par Gérard Héloir et Jean Yves Bignonet avec une pépite ,l’école supérieure Angevine d’informatique et de productique, ESAIP dont il fallait achever l’édification et consacrer la pédagogie par projet qui ouvrait la porte de la formation ingénieur à des jeunes issus de Bts.
Mais la reprise consistait en une transformation dans le passage d’un club d’innovateurs à une association d’interet général pour l’enseignement supérieur des lycées dans laquelle s’impliquerait le secrétariat général de l’enseignement catholique,membre fondateur et par lequel je fus proposé comme Président.
Le premier tronçon du chemin a été long et fertile ;c’est celui du temps de la reconnaissance de l’enseignement supérieur comme horizon dans la formation des personnes et celui du temps pour chaque institution compétente d’assumer son rôle spécifique et les liaisons avec les autres.
Engagé dans ce travail pionnier et militant, Renasup a « arrangé »beaucoup de choses et parfois dérangé .Nous avons ensemble arrangé le positionnement des BTS dans l’enseignement supérieur dit long avec l’adoption du système de crédits ECTS,l’insertion des classes préparatoires dans des parcours d’enseignement supérieur plus ouverts que la seule préparation des grands concours,le référencement correct du lycée dans l’espace éducatif bac-3/bac+3,les liens avec le ministère de l’enseignement supérieur et les autres institutions de l’enseignement supérieur comme les universités catholiques et les écoles d’ingénieurs…..En agissant on a parfois dérangé mais surtout les
immobiles,les suffisants ou les déjà trop occupés à gérer le quotidien….On ne saurait s’en excuser.
Le temps est là maintenant de conjuguer la nécéssité de formations véritablement qualifiantes,les ressources au sein de nos établissements et la volonté institutionnelle pour que l’enseignement catholique continue de servir les jeunes qui préparent leur insertion directe dans la société et partagent avec nous le besoin de la compétence et le désir du supplément d’âme qui nous
définissent.
Merci à chacun d’entre Vous et surtout pour le compagnonnage avec lequel nous avons vécu le chemin,ardemment mais aussi avec la décontraction et l’Espérance des semeurs qui acceptent le temps de la croissance.
Fernand GIRARD